[Thiers - Vue de la ville haute depuis la Vallée de la Durolle. Dessin au crayon, XIXe s. Musée de la Coutellerie de Thiers]

[Thiers – Vue de la ville haute depuis la Vallée de la Durolle. Dessin au crayon, XIXe s. Musée de la Coutellerie de Thiers]

La culture du riz à Thiers et à Puy-Guillaume en 1740 et 1741

Remarque préliminaire : l’objectif de cette notice n’est pas de retracer l’historique de l’épidémie qui sévit à Thiers lors de la seconde moitié de l’année 1741, déjà étudiée par ailleurs (https://www.jstor.org/stable/24065227) mais simplement de recueillir dans les documents du fonds de l’Intendance d’Auvergne[1] des indices permettant d’identifier les périodes et les territoires où du riz a été cultivé, à Thiers et dans sa région.

La rizière de Thiers

Nous devons à la compagnie dite des rizières de France, composée d’entrepreneurs parisiens, les premiers essais de riziculture en France. L’Auvergne fit partit des régions sélectionnées avec le Dauphiné, le Forez et le Bourbonnais voisins. Alors que le gouvernement n’accorda le privilège de cette culture à cette compagnie qu’en janvier 1741, il apparaît clairement que, dans la région qui nous intéresse, les premières plantations eurent lieu dès le mois d’avril 1740, certainement à titre d’expérimentation (dans le but de convaincre le pouvoir royal).

Dans une lettre de M. Orry, Contrôleur Général, datée du 31 août 1741, et en réponse au Mémoire des entrepreneurs, celui-ci admet : il est vray qu’on ne s’en plaignit point en 1740 et qu’on n’imputta point à cette plantation le peu de maladies qu’il y eut dans la ville, l’essay de cette plantation fut fait alors dans un très petit espace de terrain, l’été ayant été fort pluvieux, l’eau ne croupissoit point et les exalaisons n’en étoient point dailleurs tirées par l’ardeur du soleil.[2]

 Dans une requête portée par Noël Chavillot, l’un des bourgeois de Paris « chargé par un privilège exclusif d’introduire en France la culture du riz », il fait remarquer à l’Intendant qu’on ‘avoit déjà tenté l’introduction de cette culture  … En formant deux établissemens aux mois de mars et d’avril 1740, le premier en Forest sur les bords du Lignon et le second en Auvergne sur les bords de la Durole dans les environs de la ville de Thiers.’[3]

L’essai a été concluant, non seulement d’un point de vue sanitaire, puisque sans augmentation notable de maladies cette année-là, mais également d’un point de vue agricole, puisque la récolte semble avoir été abondante si on en croit un exposé du Contrôleur Général en août 1741 :

‘La ville de Thiers vit avec satisfaction et avec plaisir la fondation de cet établissement, qui à la récolte près, eut tout le succès qu’on en pouvoit attendre. Le ris y sortit avec abondance, y parvint à sa hauteur naturelle, et y fleurit même fort heureusement. Il ne pêcha que par le défaut de maturité. Cependant la ville ne se plaignit point et n’eut aucun sujet de se plaindre de la proximité de cette petite risière’.[4]

 On  notera tout de même le « défaut de maturité » qui augurait les décisions futures sur la culture du riz dans la région thiernoise.

Comme ce fut le cas en Forez, à Châtel[5] et Bonlieu[6] respectivement sur les rives de la Loire et du Lignon, il ne fait pas de doute qu’une « petite rizière » fut plantée à titre expérimental en avril 1740 dans la région de Thiers. Pour l’aménagement du site et la primo-plantation, on fit appel à des agriculteurs Piemontais, reconnus pour leur expertise dans la culture du riz.

Si l’emplacement de cette mise en culture de 1740 n’a pu être défini précisément, les documents consultés nous indiquent qu’il faut la chercher à « proximité de la ville de Thiers », « sur les abords de la Durolle ». Nous savons par ailleurs qu’elle occupait la partie la plus humide d’une « prairie » car, parmi les raisons invoquées par la compagnie des rizières de France pour obtenir l’homologation gouvernementale, été avancée celle de l’utilisation exclusive de terres « impropres à d’autres céréales ». Le Contrôleur Général, dans un courrier à l’Intendant du mois d’août 1741, précise que « l’essay de cette plantation fut fait alors dans un très petit espace de terrain ». De l’avis des entrepreneurs, l’établissement de Thiers n’était « pas considérable », certainement en comparaison avec les plantations déjà en cours dans d‘autres régions françaises,

Il ne fait pas de doute que la plantation de l’année suivante (pour la récolte de 1741) fut faite dans le même secteur, mais qu’elle fut agrandie, occupant désormais « un très grand espace de terrain ».

Une feuille jointe à un procès-verbal de mesurage de la parcelle, daté du 7 novembre 1741, détaille la surface totale de la rizière ainsi que la surface ensemencée.

AD63 1 C 1356
Archives départementales du Puy-de-Dôme, 1 C 1356

Nous avons relevé dans les archives de l’Intendance plusieurs mentions qui nous permettent d’évaluer l’emplacement de la rizière thiernoise en 1741 :

  • ‘dans les prairies contigues au fauxbourg de la ville’[7]
  • ‘à cinq ou six cent pas du fauxbourg du Moustier’[8]
  • ‘une risière établie près de la ville’[9]
  • ‘la risière du Moustier’[10]
  • ‘il a fait passer dans la risière du Moustier toute l’eau que nôtre petite rivière de Durolle à pû fournir’[11]
  • ‘les ris semés au bas du faubourg du moustier de ladite ville’[12]
  • ‘la plantation des ris que l’on a semés au bas de la ville dans un endroit qui recoit touttes les immondices de la ville’[13]
  • ‘en Auvergne sur les bords de la Durole dans les environs de la ville de Thiers’[14]
  • ‘risière dans la prairie de la Durolle’[15]
  • ‘dans la prairie de Durolle sittuée dans la paroisse du Moutier, ensemencée en ris’[16]
  • ‘Ce que Chavillot apelle le centre des prairies, et qu’il présente comme un marécage, n’en fait qu’une très petite partie’[17]

Il faut donc chercher la rizière directement en contrebas et à l’ouest du quartier du Moutier, par-delà le pont qui franchit la Durolle, en bordure de la rivière. La prairie accaparée par les entrepreneurs parisiens était communément appelée « prairie de la Durolle », et comportait une partie (centrale ?) marécageuse. L’ensemble de la zone était suffisamment humide pour qu’elle ne puisse être cultivée.

Un siècle plus tard, nous retrouvons bien des prés mentionnés au terroir dit « Durole » dans l’état des sections du cadastral ancien de Thiers[18]. Ils se situent entre le moulin des Molles au sud et le village des Termes au nord.

Extrait du cadastre ancien de Thiers (1836) Détail des parcelles au terroir de « Durole » (colorisées) 55 Fi 1104 - Section K de la Chassagne, 1ère feuille
Extrait du cadastre ancien de Thiers (1836) – Détail des parcelles au terroir de « Durole » (colorisées)
Archives départementales du Puy-de-Dôme, 55 Fi 1104 – Section K de la Chassagne, 1ère feuille

Par ailleurs nous connaissons la surface totale louée par la compagnie des rizières, un peu moins de 19 hectares, sur lesquels seuls 15 hectares avaient été plantés, le reste étant maintenu en prairie. Il est tentant d’identifier cette surface avec l‘espace compris entre les deux bras de la rivière Durolle qui se séparent au passage du pont précité.

Geoportail - fond cartographique : IGN et parcelles cadastrales (DGFIP)
Geoportail – fond cartographique : IGN et parcelles cadastrales (DGFIP)

Toutefois, si plusieurs textes semblent indiquer que la rizière est située à proximité immédiate du Moutier, un des documents précise la distance à laquelle elle se trouve, environ 500 mètres du faubourg (‘à cinq ou six cent pas’).

En complément,  nous ne pouvons pas faire le lien entre la parcelle identifiée comme un « routoir » (qu’il faut identifier comme étant un rouissoir)[19], entourée de parcelles encore irriguées par un système de canaux en 1836, et la zone marécageuse, mise en avant par les entrepreneurs.

Extrait de l’état de section du cadastre ancien de Thiers (1836) Parcelle n°1020bis : « Routoir » (trois propriétaires) P 12575/2 Section K
Extrait de l’état de section du cadastre ancien de Thiers (1836) – Parcelle n°1020bis : « Routoir » (trois propriétaires)
Archives départementales du Puy-de-Dôme, P 12575/2 Section K

Nous noterons que l’un des propriétaires de ce rouissoir est un membre de la famille Quittard. Il n’est d’ailleurs pas impossible que ces parcelles aient été choisies pour les premiers essais de 1740.

Extrait du cadastre ancien de Thiers (1836) Détail des parcelles autour du « Routoir » (colorisées) 55 Fi 1104 - Section K de la Chassagne, 1ère feuille
Extrait du cadastre ancien de Thiers (1836) – Détail des parcelles autour du « Routoir » (colorisées)
Archives départementales du Puy-de-Dôme, 55 Fi 1104 – Section K de la Chassagne, 1ère feuille

Enfin, il faut prendre en considération le système de canaux d’irrigation encore en place en 1836, qui prend naissance au premier méandre de la branche sud de la Durolle, en aval du moulin de Molles, et qui s’étend jusqu’au hameau de Tamier.

À la lumière de ce qui précède, il faut donc chercher l’espace cultivé de riz en 1741 entre le terroir dit de « Durole », à hauteur du moulin des Molles, et les abords du village de Tamier, par-delà l’ancien secteur marécageux (devenu rouissoir au XIXe. s.).

Extrait du cadastre ancien de Thiers (1836) Détail des parcelles concernées par la plantation de riz en 1741 (colorisées) 55 Fi 1104 - Section K de la Chassagne, 1ère feuille
Extrait du cadastre ancien de Thiers (1836) – Détail des parcelles concernées par la plantation de riz en 1741 (colorisées)
Archives départementales du Puy-de-Dôme, 55 Fi 1104 – Section K de la Chassagne, 1ère feuille

Une étude sur les terres louées et leurs propriétaires permettraient de préciser ces hypothèses. En effet, les terres avaient été louées par la « compagnie des ris » à des particuliers via de multiples baux ‘à ferme’ passés les 15 et 18 mai 1740 devant Me. Delarbre et Gourbine, notaires à Thiers[20] :

‘ Du 20 may a esté controllé un bail à ferme pour 9 ans des prairies de Durolle pour différents particuliers dont les noms sont cy dessous dans différentes cases. Consenti par Mr. de Meraille demeurant à Thiers, au profit de Mrs. de Perier et de Pericaud faisant pour leurs compagnie pour la plantation des ris en France’

Les propriétaires concernés par les baux, signés pour 9 ans étaient une vingtaine : Mr. de Meraille, Mr. Barthelemy de Riberolle, madame la veuve Darrot, Françoise Marenat, Annet Quittard Pinon, Jean de Lamouroux, Agnan Ozardiay, Jean Gardelle, Jacque Rocheras, Jean Guerin, Michel et noël Collange, Michel Guittard, Blaize Guittard, Guillaume et Antoine Troillier, Antoine Trioullier, Jean Dumas, Annet Itournet Barutel, Antoine Anglade, sieur François Vauzy, Jean Cusson, Pierre Durantie, Françoise Bonbourg et Annet Londant, la plupart – semble-t-il – habitant à Thiers.

Le montant des loyers demandés à la compagnie variait d’une vingtaine de livres à 1153 livres pour le sieur de Riberolles[21] « agissant en vertu de délibération du bureau de l’hopital », c’est-à-dire en tant qu’administrateur des biens de l’hôpital de Thiers. L’hôpital possédait donc approximativement un tiers des terres mises en culture par la compagnie parisienne[22]. L’autre grand propriétaire foncier était la famille Quittard-Pinon qui loue ses prairies moyennant 504 livres.

Aménagements

Les documents sont relativement discrets sur les aménagements liés à la transformation des anciennes prairies en rizière. Seuls deux textes en font état. Le premier explique le processus d’assèchement de la rizière pour permettre la récolte.

‘Quant à la risière, il est certain que depuis quinze jours il n’y est pas entré une goutte d’eau de la rivière, et que toutte la surface en est aussy sèche qu’un parquet. (…). Quand on a commencé à désécher, on a ouvert d’abord les cases du fond de la risière, puis celles au dessus de ces premières en sorte que l’eau qui s’écouloit des dernières ouvertes passoit dans les premières pour le jetter dans la rivière. (…)’[23]

Le second fait suite à une demande des administrateurs de l’hôpital général de Thiers et de quelques particuliers pour que les cautions d’un entrepreneur (Chavillot) soient prises afin de leur payer les frais engagés pour le rétablissement des prés où étaient cultivés le riz.

‘la compagnie de Chavillot n’estoit pas trop contente du mauvais succès de la rizière qui ne produisoit rien par la mauvaise qualité des eaux de la rivière de Durolle qui engagea cette compagnie à solliciter elle même au Conseil la résiliation des baux à ferme’ … ‘ Tout ce qui a esté fait en exécution de cet arrêt consiste à avoir détruit les cases de la risière et à écarter les terres qui en avoient formé les petites chaussées, mais cette opération ne suffit pas pour remettre les prairies en bon estat’. (il faut ensuite irriguer la zone et attendre plusieurs années d’arrosage pour obtenir une prairie). ‘Pour ce qui est des vanages ou vannes les plus petites coustent 6 livres en bois, en façon et pour les placer, et les grands qui sont nécessaires pour les prises d’eau coustent plus de 12 livres… Les entrepreneurs avertirent les propriétaires de faire déplacer ces vannes ; mais il falait le faire avec tant de précipitation qu’on ne put rien démonter avec précaution…’[24]

Tout un système hydraulique avait été mis en place avec de grandes vannes placées sur la Durolle pour les prises d’eau, et des petites vannes servant à la distribution de l’eau dans la rizière via des canaux d’irrigation. Le terrain avait été organisé en un réseau de « cases », parcelles de terres entourées de petites chaussées dans lesquelles on conduisait l’eau.

Le système nécessitait une légère dénivellation, à la fois pour l’écoulement des eaux des canaux d’irrigation, mais aussi à l’occasion du vidage des cases qui s’effectuait de l’aval vers l’amont. L’espace envisagé précédemment, qui court sur près d’un kilomètre, présente une dénivellation d’environ 5m, ce qui correspond à une pente de 0.5%.

Geoportail - fond cartographique : IGN et parcelles cadastrales (DGFIP) Profil altimétrique entre le Moulin des Molles et Tamier
Geoportail – fond cartographique : IGN et parcelles cadastrales (DGFIP)
Profil altimétrique entre le Moulin des Molles et Tamier

La rizière de La Batisse

Le dossier de l’Intendance est assez discret sur la rizière établie près de Puy-Guillaume. Toutefois, quelques textes la mentionnent, toujours à titre de comparaison avec celle de Thiers, car elle fut sans impact sur la situation sanitaire de la paroisse.

Pour l’année 1740, il semble que l’essai effectué à Thiers fut le premier et le seul dans la région, et qu’il n’y eut pas d’équivalent à Puy-Guillaume. La première (et unique) plantation eut donc lieu en 1741 sur cette paroisse. Les deux sites étaient aux mains de la même entreprise parisienne, et leur culture était gérée conjointement.

Les indices permettant de localiser la rizière puy-guillaumoise de 1741 sont rares. Nous retiendrons ces deux extraits :

  • ‘il n’y a pas eu dans le bourgt de Puy-Guillaume et paroisse de St. Alire ès Montagne, ny dans les contrées voisines, plus de maladies et même moins, cette présente année que les années précédentes … aucuns particuliers ayent portés aucunes plaintes contre la rizierre établie à la Batisse près de ce bourgt’.[25]
  • ‘’La seule rizière de la Batisse située à deux lieues de Thiers dans la Généralité de Moulins devroit désabuser la populace de Thiers. (…) Cette rizière qui est environnée de hameaux et de villages et qui est auprès d’un petit bourg nommé Puy Guillaume, n’y a causé ni infection ni maladie. Ce fait est attesté par le seigneur de la Batisse, par le premier consul et le chirurgien de Puy-Guillaume’[26]

La rizière était donc établie à « La Batisse », c’est-à-dire à proximité immédiate du château éponyme. Si on se réfère au réseau hydrographique qui entoure ce lieu, le riz a pu être planté :

  • à l’est, le long de la route qui se relie le village des Piottes à Puy-Guillaume, entre les étangs des Bondes et de la Salle
  • et/ou au sud, dans l’espace compris entre l’étang de la Salle, le château de la Batisse et « le Detté », fossé circulaire faisant fonction de réserve d’eau au début du XIXe siècle.

Extrait du cadastre ancien de Puy-Guillaume (1835) 55 Fi 758 – Tableau d'assemblage du plan cadastral parcellaire
Extrait du cadastre ancien de Puy-Guillaume (1835)
Archives départementales du Puy-de-Dôme, 55 Fi 758 – Tableau d’assemblage du plan cadastral parcellaire

Extrait du cadastre ancien de Puy-Guillaume (1835) 55 Fi 758 – Tableau d'assemblage du plan cadastral parcellaire
Extrait du cadastre ancien de Puy-Guillaume (1835)
Archives départementales du Puy-de-Dôme, 55 Fi 758 – Tableau d’assemblage du plan cadastral parcellaire

Les rizières ont pu occuper les bords de l’émissaire de l’étang de la Salle (et des bassins du château) qui serpente jusqu’à la Dore après avoir franchi l’ancienne route de Thiers à Cusset. L’espace ainsi défini comprend une dizaine d’hectares. Le profil altimétrique (dénivellation de 10m sur environ 500m de longueur) est plus prononcé que pour la rizière de Thiers.

Le point d’eau appelé « Le Detté » aurait-il pu voir le jour à l’occasion des nouveaux aménagements rizicoles ?[27]

1740-1741 : une brève expérimentation

Que ce soit pour Thiers ou pour Puy-Guillaume, l’entreprise ne fut pas renouvelée en 1742. L’épidémie thiernoise et ses conséquences est bien sûr la principale cause de l’abandon de la culture, mais la difficulté de parvenir à une maturation suffisante a également joué un rôle majeur dans la décision d’abandonner l’expérience.

La remise en état des prairies plantées de riz avait nécessité plusieurs mois de travail jusqu’à l’été 1743, époque à laquelle les administrateurs de l’hôpital général de Thiers et des particuliers demandaient à ce que les cautions de Noel Chavillot (‘entrepreneur de la culture du riz’), soient prises pour rembourser les frais engagés[28].

Notes : 

[1] 1 C 1356 et 1 C 1357 (74 pièces, août 1741) ; 1 C 1358 (3 pièces parchemin, 15 pièces papier, 1742-1743) ; 1 C 1359 (4 pièces, 1747-1752). Seule la cote 1 C 1356 a été dépouillée systématiquement. Les autres cotes ont fait l’objet de sondages ciblés. Dans la suite de notre propos, et sans indication contraire, les cotes sont issues des fonds des Archives départementales du Puy-de-Dôme.

[2] 1C1356, pièce n°30, Lettre de M. Orry de Thiers au Contrôleur général, du 31 août 1741.

[3] 1C1357, pièce n°11, Requête de Noël Chavillot, bourgeois de Paris.

[4] 1C1357, pièce n°11, ibid.

[5] Lieu-dit, com. de Cleppé (Loire).

[6] Lieu-dit, com. de Saint-Agathe-la-Bouteresse (Loire).

[7] 1 C 1356, pièce n°4.

[8] 1 C 1356, pièce n°5.

[9] 1 C 1356, pièce n°6.

[10] 1 C 1356, pièce n°8.

[11] 1 C 1356, pièce n°10.

[12] 1 C 1356, pièce n°13.

[13] 1 C 1356, pièce n°14.

[14] 1 C 1357, pièce n°11.

[15] 1 C 1357, pièces n°17 et 18.

[16] 1 C 1357, pièce n°19.

[17] 1 C 1358.

[18] P 12575/2, Section K, 1836.

[19] Cadastre ancien de Thiers (1836), P 12575/2 Section K – n°1020bis, ‘routoir’.

[20] Nous avons retrouvé des mentions de ces baux dans les registres de contrôle des actes du bureau de Thiers (15 C 6536). Toutefois, après consultation des minutes notariales de Me. Gourbine (5 E 5 262) et Me. Delarbre (5 E 5 99), les actes n’ont malheureusement pas été retrouvés dans les liasses correspondantes (mai 1740).

[21] Barthélémy de Riberolles (1679-1763), écuyer, seigneur des Horts et de Landrevie.

[22] Le montant global de l’ensemble des baux est d’environ 3500 livres.

[23] Lettre de M. de Merville du 16 octobre 1741, 1 C 1357, pièce n°14.

[24] Mémoire et avis de l’Intendant de juin 1743, 1 C 1358.

[25] 1 C 1356, pièce n°28. Certificat du seigneur de la Batisse Puy-Guillaume, Haubert chirurgien et Sève premier consul de Puy-Guillaume, du 24 août 1741

[26] 1 C 1356, pièce n°38. Mémoire des entrepreneurs sur la culture du riz, septembre 1741.

[27] Il est indiqué comme « pièce d’eau » sur l’atlas de Maury.

[28] 1 C 1358, Mémoire et avis de l’Intendant de juin 1743.

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