Gentianaires

[Illustration : gentianaires dans le Velay avec leurs fourches du diable]

Chambon-sur-Lac, 1909

Lors du conseil-municipal de la commune du Chambon qui se tient le 10.01.1909, le maire de la commune expose ‘que dans le communal-montagne dit ‘Liadouze’ à la section de Monaud-Grand, une certaine surface est couverte de gentiane et que cette plante empêche dans cette partie tout pâturage‘.
Les habitants de Monaud-Grand demandent qu’on les autorise à vendre l’exploitation de cette plante, désirant en employer le produit pour des réparations urgentes dans le hameau : buron, fontaine, four. Le conseil municipal se prononce favorablement.
Quelques mois plus tard, le 15.05.1909, une convention est signée entre le maire du Chambon et M. Girard-Mabrut de Saint-Sauves. Le maire afferme toute la gentiane du communal de « Liadouze » à M. Mabrut-Girard moyennant 1600 francs. L’exploitation est autorisée sur une durée de trois ans. Le fermier se voit attribuer le droit de construire une cabane ‘à ses risques et périls’. Il aura également droit à un jardin, deux herbages de chèvres et un herbage d’âne.
Le « gentianaire » (dénomination de l’arracheur de gentiane) pouvait débuter ‘l’enlèvement de la gentiane’ avec sa fourche du diable (outil utilisé pour la récolte des racines) !

[Archives départementales du Puy-de-Dôme, 2 O 2917]

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